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Inktober: les premiers jours

les premiers jours

Les premiers jours de l'inktober sont toujours les plus agréables

INKTOBER JOUR 1: NUAGE

Pour ce premier jour, je n’avais encore aucune idée  de ce que j’allais dessiner et écrire.

Le mot nuage est tout de même très inspirant, vous l’admettrez?

Un petit peu de culture: les nuages font appel à notre sens de la paréidolie. C’est cette capacité qu’a notre cerveau à voir des formes dans les nuages, la végétation….

J’annonce une flotte de géants

dentelés d’or et d’argent

kaléidoscope aérien.

Je vois ces paquebots cotonneux

à la dérive

s’étaler en nappe épaisse

impénétrable.

Rien de plus amusant lorsqu’on a à réfléchir sur les nuages que de procéder à la mise en place d’un nuage de mots.

J’aime procéder ainsi pour passer au delà des freins de la créativité. Prendre un sujet et écrire, écrire et écrire encore jusqu’à ce que mon âme n’est plus d’encre et que ma conscience lâche la clé de mes remparts de défense.

C’est justement au moment où l’on croit qu’on ne pourra plus rien écrire que de nouvelles idées apparaissent parfois loufoques  ou stupides mais comme il faut bien écrire quelque chose, on ose avancer un pas après l’autre dans cet espace reculé de notre esprit.

J’aime associer le son dans ces moments de réflexions car la musique éveille des émotions.

Vous pouvez écouter ici la musique que j’écoutais en dessinant.

INKTOBER JOUR 2: LOUP

J’aime prendre le contre pied des idées reçues et surprendre. J’aime poser un cadre pour trouver toutes les façons possible d’en sortir,tout en le maintenant.

Le loup, c’est aussi un masque et si le masque ce faisait loup!

qui pourrait bien se cacher derrière ce masque de loup?

Nous portons tous des masques pour nous faire accepter mais à force certains d’entre nous se perdent.

Pour cette illustration, je n’ai pas eu besoin d’avoir recours à une technique d’écriture particulière. Je laisse l’histoire se dérouler comme elle veut. Au fil de mon humeur du jour.

Moi, le loup que l’on croit si méchant

dont tout le monde parle en terme

redoutable. 

Je ne suis qu’un poète incompris

admirant les nuages

à l’infini.

Qui osera soulever ce masque?

INKTOBER JOUR 3: aiguille

Petite entorse mais très légère. La machine à coudre n’est pas si éloignée que cela de l’aiguille. J’avoue qu’en y réfléchissant, j’aurais pu aussi m’amuser avec les talons aiguilles. Cela aurait donné une autre tournure à mon histoire.

un masque

cousu tout au long d’une vie

avec patience.

 

Toute la difficulté sera de continuer à nourrir cet histoire au fil des 31 jours. Mais ce n’est pas un challenge pour rien!

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